mardi 15 janvier 2019

Les élèves du Niveau Avancé C1.1 ont hissé leur voile sur le "Petit pays" de Gaël Faye

Un témoignage touchant, saisissant, poignant sur l’enfance, sur le souvenir, qui les a sûrement totalement dépaysés.
Une enfance, une patrie perdue d´où on est tous exilés ; un petit pays qui demeure en chacun et qui continue, des années durant, à faire résonner des interrogations qui sont peut-être notre seul héritage.
Le premier roman de l'auteur, compositeur, interprète Gaël Faye ayant créé un raz-de-marée en ayant décroché plusieurs prix littéraires tels que le prix du roman FNAC et celui du Goncourt des lycéens, lauréat 2016 ; des gratifications amplement bel et bien méritées qui vont lui assurer une belle pérennité.
Un bouquin désormais traduit en 36 langues : un fort engouement quasi planétaire !
Un récit des vicissitudes, retracées au travers du regard de Gabriel, un enfant délogé, des personnages ayant peuplé son enfance (Jacques, Alphonse, les domestiques, les copains de l’impasse …) et qui ont été ballottés par le vent effroyable de la violence et par la lutte ethnique fratricide indigne.
Une plume d´un écrivain qui est sûrement arrivée à leur faire ressentir au creux du ventre la violence si sanguinaire de la guerre dans tout ce qu’elle a d’incompréhensible, de dérisoire et de dévastateur à laquelle la si fascinante enfance de Gabriel, tiraillée par les conflits ethniques créés par la colonisation, s´est heurtée de façon si écrasante.
Une plongée dans l´Afrique, la toile de fond, à travers les yeux d’un enfant, se déchaînant au fil des pages ; ses paysages, ses couleurs et ses chatoiements, ses odeurs et ses parfums, ses saveurs, sa faune, ses coutumes et ses superstitions, ses habitats, ses musiques et ses rythmes, ses chants, ses bruits …, un véritable dépaysement !
Une écriture empreinte d´un style métaphorique tel que celui de l´échange épistolaire de Gabriel avec une correspondante française, se chargeant de poésie au fil du roman.
Des pages où sont étalés ou enfouis des thèmes tels que l’amitié, la loi du silence, la religion, la mentalité colonialiste, le métissage, l´enfant malheureux et les enfants soldats, l'inaction internationale, la terreur, la mémoire des victimes… et l’univers de la littérature, cette bouffée d’oxygène, cette échappatoire à laquelle Gabriel se cramponne comme s´il s´agissait d´une bouée de sauvetage, telle qu´une carapace qu´il se forge, afin d´éviter d´être englouti par un monde traumatisant, abominable ayant hideusement entaché peu à peu le paradis verdoyant de son enfance.
Et sachez aussi qu´Inmaculada SÁNCHEZ BUGARÍN, une de ces élèves du Niveau Avancé C1.1, aux côtés de son compagnon Santiago, à la guitare, a eu le grand plaisir de hisser sa voile sur le rap intitulé "Petit pays" issu de l´album solo de Gaël Faye "Pili Pili sur un croissant au beurre" dans le dessein de rendre hommage au petit bout de l´Afrique de Gaël Faye.
Voici ci-dessous la vidéo et les paroles de la chanson.


Les élèves qui se sont embarqués sur les mots de Gabriel, ont succombé au charme irrésistible de la lecture de ce grand livre et vous convient à vous immerger dans ce récit histoire de constater qu´une meute d´ados lecteurivores ne s'y est pas trompée, en attribuant à Gaël Faye leur Prix Goncourt, et de joindre vos voix au concert de louanges qui ont salué ce si formidable "Petit pays".

Publié par Carmen Caballero, prof de français

Auteur du dessin: José Gabriel Garcia Caballero

mardi 8 janvier 2019

La présence dans nos assiettes de nos amis les bêtes fait saccager les commerces qui "vendent du meurtre"

Des boucheries artisanales de filières à bien-être animal, des poissonneries, des fromageries et des chaînes de restauration rapide, des cibles de spectaculaires actes de vandalisme: vitrines brisées ; façades incendiées ou violemment aspergées et ruisselantes de fausse hémoglobine, fortement caillassées avec des tags de lettres rouges, abîmée par la pose d'autocollants revendicatifs ; enseignes badigeonnées de faux sang ; libération d´animaux qui n’ont aucune chance de survie hors de l´élevage ; menaces ... 
Mais bon sang ! Pourquoi les boucheries Hallal n´ont pas été dégradées, vandalisées? Peur des représailles peut-être ? Quant aux rayons boucherie, charcuterie et poissonnerie des Hypermarchés, ils ont été aussi épargnés ainsi que les cargos où sont entassés dans des cales crasseuses et pouilleuses des tonnes et des tonnes d´animaux agonisants sillonnant l'Atlantique. Serait-on alors peut-être en train de guetter les clients qui achètent un peu de viande et d´ourdir un guet-apens ? 
Ce militantisme extrême et activiste dénonçant les dérives de l’agroalimentaire, s´acharnant à éradiquer toutes les pratiques qui nuisent aux animaux, finira-t-il par se montrer contre-productif ? Les vegans dérivent-ils lorsqu´ils veulent imposer une vision du monde à toutes et à tous et surtout à ces impitoyables prédateurs dénués d´émotion, ces soi-disant humains qui élèvent leurs proies, les exploitent, les massacrent, les torturent et les tuent pour se nourrir? La foudre de ces militants vegans anti-viande et anti-élevage, au moyen de ces méthodes d´intimidation si musclées, est-elle allée trop loin en tentant de bafouer un savoir-faire français ? 
Devrait-on s´en prendre aux enragés de la cause animale afin d´éviter la profusion de ces agissements si condamnables de ce mouvement sectaire en anéantissant leurs potagers et leurs vergers? 
La faiblesse des gouvernements nous entraîne-t-elle dans un monde fait de dévastation où les terroristes, les syndicats, les immigrés illégaux font la loi en prenant les gens en otage, en cassant les biens d'autrui, en agressant les forces publiques, en ravageant l'économie des entreprises, en empêchant les gens du droit de travailler? 
Pour en savoir plus sur ces extrémistes, ces radicaux de la bouffe et leurs actions-chocs pour les droits des animaux, filez sur : https://www.marianne.net/societe/derriere-les-attaques-de-boucheries-une-radicalisation-du-militantisme-vegan 
À la suite donnez votre avis et faites titiller nos consciences. Prolongez le débat et n´oubliez pas de frapper fort histoire de secouer l'opinion publique ! 
Merci d´avance. 
Publié par Carmen Caballero, prof de français