mardi 8 janvier 2019

La présence dans nos assiettes de nos amis les bêtes fait saccager les commerces qui "vendent du meurtre"

Des boucheries artisanales de filières à bien-être animal, des poissonneries, des fromageries et des chaînes de restauration rapide, des cibles de spectaculaires actes de vandalisme: vitrines brisées ; façades incendiées ou violemment aspergées et ruisselantes de fausse hémoglobine, fortement caillassées avec des tags de lettres rouges, abîmée par la pose d'autocollants revendicatifs ; enseignes badigeonnées de faux sang ; libération d´animaux qui n’ont aucune chance de survie hors de l´élevage ; menaces ... 
Mais bon sang ! Pourquoi les boucheries Hallal n´ont pas été dégradées, vandalisées? Peur des représailles peut-être ? Quant aux rayons boucherie, charcuterie et poissonnerie des Hypermarchés, ils ont été aussi épargnés ainsi que les cargos où sont entassés dans des cales crasseuses et pouilleuses des tonnes et des tonnes d´animaux agonisants sillonnant l'Atlantique. Serait-on alors peut-être en train de guetter les clients qui achètent un peu de viande et d´ourdir un guet-apens ? 
Ce militantisme extrême et activiste dénonçant les dérives de l’agroalimentaire, s´acharnant à éradiquer toutes les pratiques qui nuisent aux animaux, finira-t-il par se montrer contre-productif ? Les vegans dérivent-ils lorsqu´ils veulent imposer une vision du monde à toutes et à tous et surtout à ces impitoyables prédateurs dénués d´émotion, ces soi-disant humains qui élèvent leurs proies, les exploitent, les massacrent, les torturent et les tuent pour se nourrir? La foudre de ces militants vegans anti-viande et anti-élevage, au moyen de ces méthodes d´intimidation si musclées, est-elle allée trop loin en tentant de bafouer un savoir-faire français ? 
Devrait-on s´en prendre aux enragés de la cause animale afin d´éviter la profusion de ces agissements si condamnables de ce mouvement sectaire en anéantissant leurs potagers et leurs vergers? 
La faiblesse des gouvernements nous entraîne-t-elle dans un monde fait de dévastation où les terroristes, les syndicats, les immigrés illégaux font la loi en prenant les gens en otage, en cassant les biens d'autrui, en agressant les forces publiques, en ravageant l'économie des entreprises, en empêchant les gens du droit de travailler? 
Pour en savoir plus sur ces extrémistes, ces radicaux de la bouffe et leurs actions-chocs pour les droits des animaux, filez sur : https://www.marianne.net/societe/derriere-les-attaques-de-boucheries-une-radicalisation-du-militantisme-vegan 
À la suite donnez votre avis et faites titiller nos consciences. Prolongez le débat et n´oubliez pas de frapper fort histoire de secouer l'opinion publique ! 
Merci d´avance. 
Publié par Carmen Caballero, prof de français

9 commentaires:

  1. Comme disait Aristote: “La vertu est au juste milieu des extrêmes”, et, dans le contexte de la lutte acharnée en défense des droits des animaux menée par les végétaliens contre les partisans de la nourriture à base de viande, la si difficile coexistence, on pourrait l´obtenir en donnant la parole à la prudence: une consommation modérée de la “chair animale”, avec l´utilisation dans les abattoirs de méthodes d´abattage les moins pénibles possibles pour les animaux. Et, surtout, la grande et précieuse valeur du respect entre les végétaliens et ceux qui aiment la viande, plus que des carnivores, des omnivores.

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  2. Le principe de l’action et la réaction régit de nombreux phénomènes dans la Nature. Tout au long de l’histoire l’homme a abusé de cette loi de la physique pour justifier d’exécrables comportements et d’effroyables attitudes, dont les guerres. D’ailleurs, le déterminisme affirme que M Darwin a existé pour expliquer au reste des humains l’évolution des espèces. Dans le cas de l’homme sapiens, le bond de nos ancêtres de l’arbre à la terre a eu de merveilleuses conséquences. Un grand saut pour l’humanité, une belle et iconique phrase dont l’auteur n’a pas été un singe, sinon, autrement dite, l’astronaute Armstrong, des milliers d’ans plus tard, voilà le résultat.
    Quelle énormité de progrès grâce au simple fait de changer de régime alimentaire ! Un autre grand principe, celui de l’évolution. Et que les bêtes y ont fort contribué ! Le pouvoir de la chair, tout à fait.
    Malheureusement, l’évolution laisse toujours un tas de cadavres sur le chemin, le prix à payer. La production irrespectueuse et la consommation irresponsable donnent des arguments au militantisme végétalien le plus extrême. Encore la réaction, la deuxième partie du principe physique. Même pas les boucheries artisanales et les abattoirs à domicile, le nouveau mantra des militants pacifiques, ne s’en échappent. Il ne s’agit pas que d’éradiquer les sanglants abattages, ni de démolir les irrévérencieux temples du fast-food, c’est de la religion, mon gars, on l’impose. Peur de cibler la viande Hallal, c’est haram !
    J’imagine ce que les Touaregs, les Wolofs ou les Massaï en opineront : « Dans ma faim je commande, foutez-moi la paix ! », « Laissez mes chèvres tranquilles, stupides ! ». C’est la contre-réaction, le côté obscur du principe. Quant à l’évolution, elle ne recule jamais, ce sont les hommes qui marchent comme les crabes.

    Publié par Pepe Sereno

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  3. De temps en temps, je me demande si l’espèce humaine a véritablement évolué. Malheureusement, la réponse, à l’égard de tous les événements qui nous percutent, nous envahissent, nous attrapent et nous saisissent, est “non”. Un NON en majuscule.
    La tristement célèbre phrase, issue d’une simple œuvre comique du dramaturge Plaute « Homo homini lupus est », gravite autour de quelques-uns espérant obtenir la faveur des autres.
    Est-il vraiment nécessaire de prendre parti ? Par ailleurs, faut-il brûler, détruire, frapper, fondre, tanner, écraser, abattre, blesser, foudroyer ceux qui n’éprouvent pas les mêmes soucis ? D’où vient-elle cette radicalisation ? Faut-il diviser la société à tout prix ?
    Personne n’a aucune légitimité à imposer par la violence son point de vue. Ne serait-ce pas plus simple de convaincre de faire les choses autrement ?

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  4. Cela paraît fort incongru, mais c'est pourtant ce qui se passe. Recourir à la violence pour défendre les droits des animaux, comme dans ce cas-là, ou n'importe quelle idée ou position, c'est une pratique, malheureusement, plus habituelle de ce qui serait désirable, et véritablement regrettable.

    À mon avis, ces méthodes si radicales, en outre du rejet, obtiennent le discrédit.

    Prenons de la distance vis-à-vis de ces actions si déplorables et luttons avec des arguments irréfutables.

    S'imposer sans raisonner, convaincre par la force sont des actions qui naissent déjà, entachées.

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  5. À l´ère d´Internet, de la digitalisation, de l´intelligence artificielle, à l´ère de toute sorte de choses, nous en sommes arrivés aux revendications, toutes aussi surprenantes les unes que les autres.
    Et voilà! Une nouvelle marée s´annonce: un tsunami qui se veut d´engloutir nos traditions alimentaires et de transformer nos moeurs et nos goûts au nom de la défense des animaux et de leurs droits.
    C´est le militantisme végan !
    Finis les repas à base de gigot d´agneau ! Adieu jambons de Bayonne ou de Jabugo! Bannis les steaks et les barbecues, etc. !
    Non, mais!Et puis quoi encore! On nous condamne à brouter de l´herbe, à manger de la salade 24 heures sur 24 ! Pourtant, les plantes sont bien vivantes! Qui les défend,elles? N´ont-elles pas aussi des droits?
    Les végans sont décidés à « abolir toute hiérarchie entre les êtres vivants humains ou animaux... » Ce discours mégalomane, délirant et paranoïaque a ses adeptes. Soit !
    Encore faut-il que l´on nous explique par quel miracle vont-ils obtenir un pareil exploit. Même dans la nature,les animaux établissent leurs propres hiérarchies et un lion dévorera toujours une biche imprudente. Comment lui expliquer qu´il doit plutôt s´adonner aux plantes ou aux bananes ?
    Franchement, nous sommes aussi à l´ère de la démagogie, à l´ère du paradoxe !
    Nous voulons vivre dans un monde libre, en respectant les droits de tous.
    Pourtant, une minorité s´acharne à nous imposer des courants d´idées choquantes et veut nous soumettre, de gré ou de force, à de nouvelles modes alimentaires.
    Et quoi d´autre encore ?
    Pardi ! Ça suffit ! À chacun de décider volontairement ce qu´il veut faire sans criminaliser son voisin !
    Tous les extrêmes sont néfastes !

    Anne Marie Cabrejas.

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  6. Le militantisme végan

    Sommes-nous face à un nouveau fléau en France: la radicalisation du
    militantisme végan ?
    S´attaquer aux bouchers,à leurs vitrines et établissements, est-ce
    le seul moyen qu´ont trouvé ces défenseurs de la cause animale pour
    revendiquer leurs idées ?
    Non ! Leurs actions sont outrées ! Ils dépassent les limites !
    Faire prendre conscience à la société que les animaux souffrent,
    principalement dans les abattoirs, est une question bien honorable.
    Mais,de là à se transformer en délinquants dans le but,soit-disant,
    d´obtenir des résultats favorables à leur cause, ce n´est pas du
    tout justifiable.
    De plus, n´oublions pas que la consommation aussi bien de viande,
    de poisson que de végétaux est à la base de notre alimentation et
    de notre survie.
    Critiquer certaines méthodes répugnantes et sensibiliser l´opinion
    publique est un objectif louable. Or, en aucune façon, ce mouvement
    ne devrait chercher à imposer sa doctrine mais, par ontre, chercher
    une entente et un rapprochement à travers les sillons de la
    négociation.
    Que ces activistes abandonnent ces positions de force et ces vagues
    d´attaques !
    En fin de compte, les bouchers sont des commerçants comme bien
    d´autres qui gagnent leur vie et leur pain dans ce secteur de
    l´industrie.
    Tout le monde devrait être libre de faire son choix alimentaire
    comme il l´entend.

    Marie Angèle Cabrejas.


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  7. À mon avis, le respect est avant tout, donc s'il y a des vegans qui sont respectés, les gens qui mangent de la viande doivent aussi être respectés et par conséquence ceux qui possèdent des établissements qui vendent des produits carnés. Nous vivons dans une société dans laquelle, de manière directe ou indirecte, ils nous imposent ce que l’on doit manger.

    En outre, Il est entendu que des mesures doivent être prises pour mettre fin à la pollution et le réchauffement climatique, pourtant tout devra être dans sa juste mesure. Une chose n'enlève rien à l'autre, nous en avons tous et nous devons avoir la possibilité de ne pas être contraints de consommer certains aliments et non interdits par d'autres.

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