PUBLIÉ PAR STÉPHANIE TORRE LE 10 DÉCEMBRE 2013 SUR WWW.MARIEFRANCE.FR
Désormais, au moindre oubli de nom propre ou dès que l’on paume ses clés, une angoisse sourde se réveille en chacun de nous : Alzheimer me guettes-tu ? D’où notre nouvelle obsession : trouver, coûte que coûte, un moyen d’entraîner nos neurones à se souvenir, à se rappeler. Certains apprennent par cœur des monologues, achètent des compléments alimentaires ou se nourrissent de poissons. Et d’autres, beaucoup d’autres, se mettent à jouer: au sudoku, aux mots croisés, aux échecs ou au Programme d’Entraînement Cérébral du Dr Kawashima… Avec succès ? Au risque de décevoir les plus consciencieux, Alain Sotto et Varinia Oberto, tous deux psychopédagogues, répondent par la négative dans leur dernier bouquin Une mémoire pour la vie (Ixelles éditions). Non, disent-ils, ce n’est pas en jouant courageusement tous les jours que l’on voit s’améliorer sa mémoire.
Inefficace, donc, le sudoku ? Oui, lui aussi. [...] Apprendre par cœur ou faire d’autres exercices censés donner la vaillance à une mémoire défaillante n’est pas une mauvaise chose en soi si cela donne du plaisir. Mais avec ou sans, la mémoire reste ce qu’elle était auparavant, avec ses hauts et ses bas. Sans réelle progression. [...]
Pour en savoir plus, lisez l´article au complet posté sur : https://www.mariefrance.fr/equilibre/psycho/parlons-en/memoire-jouer-au-sudoku-perment-il-de-la-cultiver-38153.html
Récapitulons :
Quoique le sudoku se soit propagé à grande échelle telle une traînée de poudre, tel un fléau menaçant la planète tout entière, telle une pandémie ayant provoqué des nuits blanches chez moult sujets qui s´y sont adonnés, ce jeu nippon si envoûtant voire démoniaque dont l´effervescence quasi quotidiennement suscitée n´a heureusement pas été une injection létale, ne sert à rien. Ce casse-tête ne s´avère donc pas si excellentissime pour accroître la concentration ou pour rendre la mémoire plus performante.
Bref, tous ces jeux dédiés à l'entraînement cérébral qui sont de nos jours en pleine expansion, quels qu'ils soient, ne sont pas un plus pour la santé de nos neurones bien qu´ils nous proposent d'améliorer, de booster nos facultés cognitives.
Eh ben alors ! Comment allons-nous alors nous y prendre pour nous protéger contre les effets si vilains du vieillissement dont l'apparition de l'Alzheimer ?
Maintenant c´est à vous de donner votre avis !
"Vanter les bienfaits, les atouts du sudoku, c´est clairement … "
"Vanter les bienfaits, les atouts du sudoku, c´est clairement … "
Publié par Carmen Caballero, prof de français
Vanter les bienfaits, les atouts du sudoku, c´est clairement exacerbé par quelques-uns qui sont convaincus que l'entraînement mental ou brain-training pendant quelques minutes de pratique par jour, peut améliorer les habilités cognitives. En fait, le célèbre écrivain irlandais Bernard Shaw (l'auteur de "Pygmalion", pour être plus précise) affirmait que "l'homme n'arrête pas de jouer parce qu'il vieillit, ou plutôt il vieillit parce qu'il arrête de jouer".
RépondreSupprimerPeut-être que lui, il a raison, mais, à mon avis, l'évidence est très claire: de même, quoiqu'il existe un grand nombre de scientifiques qui croient à l'efficacité des Sudokus comme une alternative pour prévenir la maladie de l'Alzheimer, il existe un grand nombre de personnages célèbres, mémorables spécialement pour leur intelligence, mémoire et savoir-faire qui ont souffert les terribles ravages de cette maladie: Adolfo Suarez, Pasqual Maragall, Eduardo Chillida et bien d'autres dont les qualités intellectuelles ont été bien connues. Par conséquent, l´esprit a beau être cultivé profondément, il n´en demeure pas moins que personne ne peut connaître à l´avance ce qu'il lui arrivera, malheureusement.
Le jeu du sudoku, bien que, certainement, aussi amusant qu´accrocheur, tel que les mots croisés, les mots fléchés..., étant envisagés pour l´entraînement cérébral, n´a véritablement pas de considérables bienfaits efficients – et de surcroît ils sont, hélas, bel et bien souvent largement exagérés par ses adeptes – vu que, par exemple, jouer au sudoku ne nous aidera nullement à mieux gérer notre travail ou notre économie.
RépondreSupprimerÀ mon avis, la meilleure manière de maintenir un cerveau sain, ce n´est qu´avec le revirement remarquable voire radical dans le cœur même de nos vies, surtout avec l´apprentissage d´une nouvelle activité hors de notre travail si terriblement ancré au sein de notre quotidien, et d´autant mieux si celle-ci peut se combiner avec l´exercice physique, selon le sage dicton promu à l´époque de l´Antiquité: “Mens sana in corpore sano”.
Et cela, moi, je l´ai d´ailleurs constaté au cours de ma vie…
Les sudokus
RépondreSupprimerLa mémoire, ce don ou cette vertu que l´on peut avoir la chance de garder ou non jusqu´à la fin de nos jours !
De plus en plus, la mémoire, en raison des maladies dégénératives, mentales ou accidentelles qui ne cessent de s´accroître et de se multiplier pour maintes raisons, s´avère être une faculté que l´on
doit à tout prix tâcher de conserver comme si du plus précieux diamant il s´agissait.
Ce bijou renfermé dans notre cerveau est le pont qui relie notre passé à notre présent en faisant de nous ce que nous sommes, un individu unique, un être à identité propre.
Il est donc indispensable de la protéger et de l´entretenir tel que nous le ferions avec les autres parties de notre corps.
Pour ce faire, tous les moyens mis à notre disposition dans le but de la vigoriser se révèlent indispensables: si la gymnastique ou la natation sont pratiquées régulièrement pour maintenir notre corps en bonne et due forme, pourquoi n´en ferions-nous pas de même avec les cellules de notre cerveau et donc de notre mémoire ? À quoi bon se
refuser à s´adonner à des jeux tels que les Sudokus qui sont supposés muscler aussi notre mémoire en la rendant agile et rapide, soitdisant, parce que cette théorie n´est point prouvée scientifiquement ?
À défaut d´une découverte miraculeuse qui viendrait substituer le pouvoir de sauvegarde de nos facultés mentales que l´on attribue aux Sudokus, rien de mieux que de s´y exercer en vue de ne pas sombrer dans l´aliénation, afin de freiner le passage inexorable du temps que l´on ne peut, en aucun cas, déjouer.
Comme disaient nos ancêtres : « Mens sana in corpore sano ».
Anne Marie Cabrejas.
Un cerveau en santé c´est comme un corps en santé. Des tonnes et des tonnes de recherches nous indiquent que pour maintenir la santé du cerveau ainsi que celle du corps, il est vital de veiller à avoir une alimentation équilibrée, faire du sport régulièrement, ne pas fumer, boire un verre de vin, contrôler le poids, la tension artérielle, le cholestérol, voire s’adonner régulièrement à des activités intellectuellement stimulantes telles que mots croisés, sudokus, jeux d'habileté mentale… Bref des casse-têtes ou tout autre jeu de logique. Et je me demande, si l’on devait faire tout ça sans relâche, pourrait-on, franchement, tirer notre bonheur des petits plaisirs de la vie?
RépondreSupprimerJe suis absolument persuadée que la lecture dès le plus jeune âge, les jeux de société et même jouer d’un instrument de musique sont liés à une réduction du risque de souffrir d’Alzheimer ; cependant, hélas ! rien pour le prévoir.
Quoi qu’il en soit, soyons persévérants de jour en jour et tentons de vider un peu notre tête.