vendredi 31 mai 2019

La "taxe robotique" à infliger à ces fichus sales "dérobeurs" d´emploi : une idée loufoque ou un véritable enjeu de société ?

Êtes-vous préparés à voir des robots contribuables et peut-être même des robots fraudeurs fiscaux travaillant au noir? Et, bien entendu, êtes-vous préparés à voir des manifestations de robots refusant de payer leurs impôts ? 
Si tout un arsenal de robots de nouvelle génération, dopés à l’intelligence artificielle, a libéré les hommes et les femmes de certaines sales besognes ultra aliénantes et hyper nuisibles ou de celles qui requièrent des qualifications et une expérience très très pointues, ces engins devraient alors prendre la place de ces personnes physiques en tant que contribuables. N´est-ce pas ? Cependant, à l´heure où le phénomène d'automatisation qui bouleverse profondément le marché du travail, est en forte croissance, la taxation des robots ou des logiciels employés par les entreprises, fragiliserait-elle l'innovation ? Ou pire ! Découragerait-elle le progrès numérique à tel point qu´elle l´anéantirait?
Par ailleurs, à l´heure où il existe un florilège d’impôts pesant sur le bénéfice d’une entreprise, cette taxe sur ces machines, risquerait-elle d'inciter ces usines, s'appuyant massivement sur la robotique, à faire amoindrir leur investissement dans le domaine de la robotique ? Ou pire ! Risquerait-elle de les inciter à délocaliser dans des pays dont la fiscalité serait beaucoup plus attractive? 
Est-ce farfelu l’idée de taxer les robots quels qu´ils soient, de créer un nouveau statut de «personne électronique» afin d´anticiper la raréfaction accrue du travail engendrée par l´essor fortissime de la robotique et de l'intelligence artificielle ? Est-ce saugrenu l’idée de taxer des êtres faits d’algorithmes ou de boulons et de pistons de sorte à financer les politiques sociales, à réinjecter cet argent issu des taxes dans l'économie d´un pays sous prétexte d´éviter son naufrage ? 
Le fait de faire payer des charges sociales aux robots, cela en finirait-il avec tous les malheurs sociaux, les millions et les millions de chômeurs et le trou monstrueux de la Sécurité sociale ? Et dans le cas où un robot paierait des charges sociales, le coût de la réparation, sera-t-il pris en charge par l’assurance-maladie ? 
Et vous, comment vous y mettriez-vous pour éradiquer la si déloyale concurrence qui ne cesse de s´accroître entre humains et machines ? 
Ce débat si passionnant est loin d'être clos. Maintenant c´est à vous de le continuer.

Publié par Carmen Caballero, prof de français

8 commentaires:

  1. Il faut tenir compte que les robots et l´intelligence artificielle sont de nos jours à la base de l´ère exponentielle dans laquelle nous sommes déjà immergés.
    Grâce à eux, notre futur du point de vue besognes s´avère plus aisé: au foyer, dans les entrepôts, dans les hôpitaux, dans le secteur transport...
    Cependant, une situation négative fait son apparition: remplacement des ouvriers par les machines et, par conséquent, augmentation du chômage.
    Malgré cette transformation qui bénéficie les grandes entreprises, un point noir surgit à l´horizon pour ces dernières: l´imposition d´une « taxe robotique ».
    L´avancée et l´implantation des automates est, sans doute, incontestable. Pourtant, il est sûr que cet impôt ne sera pas bien accueilli dans le monde des affaires et du travail.
    Effectivement, il se pourrait que cette fiscalité provoque moins d´investissements en incitant ce secteur à chercher ailleurs de meilleurs revenus, ce qui entraînerait une délocalisation des industries.
    Les gouvernements devront chercher d´autres alternatives à cet enjeu financier.
    C´est leur nouveau défi.

    Marie Angèle Cabrejas

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  2. La transformation du monde du travail qui ne cesse de s´altérer depuis que la robotique gagne du terrain face à la main d´oeuvre humaine, annonce un avenir pour le moins surprenant et incertain.
    Qu´en adviendra-t-il des emplois dans le futur ?
    Qui occupera les postes disponibles dans l´économie de marché? Les humains ou les robots dotés d´I.A.?
    Faudra-t-il leur appliquer une taxe robotique similaire aux impôts versés par les personnes?
    En supposant qu´il y ait parité entre un candidat humain et un robot, tous deux devraient être, en principe, soumis aux mêmes obligations fiscales. Les répercussions économiques seraient donc analogues pour les entreprises dont la politique ne vise que la diminution des coûts de production et l´augmentation des revenus, soit à travers la réduction du nombre d´employés, soit par la décentralisation de certains de leurs secteurs mutés dans d´autres pays où les allègements fiscaux et les bas salaires jouent le rôle de chants de sirènes en encourageant les investisseurs à venir chez eux.
    Il en est de même pour la Sécurité sociale. Si celle-ci ne survit que grâce au prélèvement effectué sur le travailleur, au moment où un robot occupe la place de ce dernier, il devrait être contraint à un traitement identique.
    Or, cela ne devrait supposer aucune entrave au développement de la robotique ni à son implantation exponentielle dans tous les secteurs de la vie. Il ne faudrait pas la percevoir comme un concurrent dangereux mais, plutôt, comme une aide , un partenaire effectuant des travaux de précision ou intervenant dans des situations dangereuses, là où l´homme est fortement limité.
    Il est certain que les robots nous accompagneront dans l´avenir et transformeront notre mode de vie comme le firent dans le passé la voiture, l´avion, la machine à laver...
    Il ne s´agit donc que d´adaptation à cette nouvelle révolution et d´accouplement à ces êtres morphologiquement humains aux entrailles de ferraille.

    Anne Marie Cabrejas.


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    1. À mon avis, sans doute, i s'agit d'un véritable enjeu de société, car nous sommes vivant de nos jours dans une société, chaque fois de plus en plus, absolument dépendant de les machines pour développer notre vie quotidienne et même envisagé a une substitution de l'intelligence humaine, par l’Intelligence artificielle, comme nous pouvons remarquer déjà avec tous les gadgets "intelligentes" avec qui nous cohabitons de nos jours comme les portables, télévisions, aspirateurs, robots de cuisine, etc.

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    2. Ton commentaire corrigé:
      À mon avis, sans aucun doute, il s'agit d'un véritable enjeu de société, d´autant plus que nous vivons de nos jours au sein d´une société, chaque fois de plus en plus absolument dépendante des machines pour développer notre vie quotidienne, et en plus on peut même entrevoir la substitution de l'intelligence humaine par l’Intelligence artificielle, tel que nous pouvons déjà le remarquer avec tous les gadgets "intelligents" avec qui nous cohabitons de nos jours comme les portables, télévisions, aspirateurs, robots de cuisine, etc.

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    3. Merci beaucoup, Carmen, par ta correction, que sans AUCUN doute elle féra plus riche mes expressions écrites, D'AUTANT PLUS QUE je suis consacré ce weekend AU SEIN DE pratiquer pour améliorer mes rédactions, TEL QUE je devrais l'avoir DÉJÀ fait vachement plus de fois pendant le cours.

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  3. La taxe-robot n´est pas un concept nouveau, vu que dès le 19ème siècle, des philosophes avaient déjà avancé l´idée de taxer le travail mécanique. Donc, le revenu universel, en vue de compenser les suppressions de postes, financé par une taxe sur la production réalisée par les robots, pourrait être la solution à la destruction progressive, voire massive des emplois dans les pays industrialisés, quitte à être accompagnée d´un effet dissuasif de l´investissement en raison de l´essor, quasi imparable, du coût du travail.

    D´autre part, c´est une erreur d´essayer d´appliquer le statut juridique de la personne pour le robot tel qu´il est conçu comme un ensemble de droits et de devoirs. Il faudrait créer un “code cybernétique”, totalement différent d´un code civil dont les sujets sont des personnes en chair et en os ayant besoin de dormir, de faire des pauses lors de la journée de travail ou de prendre des vacances. Tout est une question de “mettre chaque chose à sa place".

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  4. Tout d'abord, je voudrais prendre position contre la "taxe robotique" vu que je ne suis pas à faveur de l’humanisation des robots. Ces engins ne doivent en aucun cas contribuer au financement du système public dans la mesure où ils ne vont pas y être réparés dès qu´ils seront en panne et l´on ne va pas non plus les payer ou les indemniser lorsqu´ils seront en congé de "maladie".

    Selon moi les avancées technologiques servent pour être au service de l'homme et pas à l'inverse. Les robots ne sont que des outils pouvant faciliter notre vie professionnelle, voire s'occuper de notre boulot. Cependant, il est désormais évident que si l'automatisation met en péril le système fiscal, ce ne seront que les entreprises qui devront devenir les seules responsables des charges ou des impôts de sorte à entretenir l'équilibre dans un environnement de travail où les humains et les robots seront mêlés "coude à coude".

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  5. Au-delà du débat sur la taxe robotique, le problème qui se pose au moment où les pouvoirs publics envisagent de pénaliser injustement les entreprises, en les rendant responsables du progrès humain, c’est la question de l’inévitable réduction de l’emploi. Est-ce que la taxation sur les robots servira pour adoucir les conséquences sur le marché du travail ? Servira-t-elle pour compenser la réduction de recettes de la Sécurité sociale ?
    Il est évident, au moins pour l’instant, que les robots n’auront pas le droit à une pension à la retraite, il ne faudra que les déconnecter à vie pour qu’ils partent au recyclage. Cela peut faire réduire les dépenses sociales prises en charge par l’État. Mais que faire avec les êtres humains qui resteront oisifs 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ?

    Publié par Pepe Sereno

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