mercredi 28 mars 2012

LE SOLEIL DES SCORTA de Laurent Gaudé

Auteur: Laurent Gaudé (Paris, 6 juillet 1972). Romancier et dramaturge est notamment l’auteur de “La mort du roi Tsongor” (2002),“Eldorado” (2006), “La Porte des Enfers” (2008) ou “Ouragan” (2010).
Date de parution: 1er août 2004.
Distinctions: Prix Goncourt 2004. Prix du Roman Populiste 2004.

La vengeance, la contrebande, la passion, la folie, l’amour frustré, des crimes, des secrets… Ceux sont les éléments qui m’ont semblé très attirants et intéressants et pour lesquels j’ai choisi lire “Le soleil des Scorta”.
Le roman nous raconte l’histoire d’une famille de 1875 à nos jours, l’histoire de la lignée des Scorta qui est née d’un fait qui la marquera profondément.
C’est un roman écrit par le romancier, dramaturge et écrivain français Laurent Gaudé. Il a été publié en 2004 et a été couronné avec le prestigieux prix Goncourt la même année. Il a été, aussi, un succès de librairie.
L’histoire se déroule dans un petit village des Pouilles, Montepuccio, au Sud de l’Italie, une région de conditions naturelles difficiles et d’une grande pauvreté. Cette terre sèche et “qui n’a rien à offrir”, est le décor dur où les Scorta vivent. Un décor physique et culturel de cette partie de l’Italie qui marque, influe et détermine la vie et le destin des personnages.
Selon moi, le lieu est aussi important que le paysage, la terre-même est l’un des personnages du roman.
L’auteur raconte l’histoire avec une écriture simple, précise, agile. On trouve un récit simple mais puissant.
Le roman montre une structure linéaire qui est interrompue par les soliloques du personnage de Carmela, qui raconte “ce qu’elle n’a pu raconter à personne”.
Je remarquerais les évocateurs soliloques de Carmenla qui sont vraiment émouvants.
La lignée des Scorta naît d’un fait déterminant, elle est née d’une erreur: Luciano Mascalzone, un bandit, retourne à son village, Montepuccio, après avoir accompli quinze ans de prison, anxieux de vengeance et avec l’idée de posséder une femme: Filomena Biscotti. Il prend une femme qu’il croit qu´elle est Filomena mais, qui est, en fait, sa soeur Immacolata.
De l´union de Luciano Mascalzone et Immacolata Biscotti naît Rocco Scorta-Mascalzone, un brigand, un fou. Ses propres mots sur lui-même nous donne une idée très claire sur le personnage:
Je suis fou, une bête qui n’aurait pas dû naître”. “Je suis né d’un cadavre et d’une vieille”. “Dieu s’est moqué de moi”, dit-il.
Rocco est le père de Domenico, de Giuseppe et de Carmela, qui, avec Raffaele, leur ami de l’enfance qui devient un Scorta, sont “les taciturnes” ; ils sont ainsi nommés par les gens du village, vu que le silence est leur force.
Comme on peut voir dans l’arbre généalogique de la famille, on trouve de mombreux personnages. Il faut en remarquer d’autres comme le curé Don Giorgio ou le curé Don Salvatore. Or, d’après moi, il existe un personnage que je définirais comme central, autour duquel s’articule l’histoire et le roman à travers ses soliloques. C’est le personnage de Carmela. Une femme fière, courageuse, réaliste, avec un grand sens pratique. Je dirais qu’elle est le moteur de la famille. Et, l’histoire nous montre à la petite fille, l’adolescente, la mère, l’épouse et la vieille qui veut parler finalement avant de perdre la tête: “Je serais un petit corps sec sans souvenirs…” , dit-elle.
Tout au long du roman il y a de nombreux passages émouvants, pleins de vie, de beaucoup de sensations, et parmi eux, je remarquerais, par exemple, celui dans lequel Carmela raconte le voyage à New York ou celui qui raconte le jour de joie que la famille a passé tout ensemble, en jouissant du repas, de la boisson, en riant, en jouissant d’être ensemble simplement.
Comme thèmes on a: la misère, la vengeance, le mythe de l’Amérique, la passion, la volonté, la fierté, la frustration, aussi, car, à mon avis, ces hommes et femmes n’ont pas trouvé la vie qu’ils voulaient. On peut dire que la plupart des personnages ont une existence frustrée.
Ce roman nous fait vivre une histoire qui suppose, je dirais, une réflexion sur la vie, sur le destin, sur l’importance, aussi, dans la vie des petits moments, des moments simples que tous nous avons.
J’ai beaucoup aimé le roman de Laurent Gaudé. J’ai aimé l’atmosphère, le récit, l’histoire de cette famille courageuse qui s’est faite à force du travail, qui lutte avec détermination afin de sortir de la misère, de la pauvreté, afin de casser avec la malédiction qu’ils ont héritée, dans le but d’avoir leur place dans leur terre, dans leur village. Et, je recommanderais vivement sa lecture.
Donc, laissez-vous captiver par cette histoire et jouissez de ce voyage de 249 pages que Laurent Gaudé nous propose.


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Publié par: María José Delgado Rodríguez, élève de la  2e année du Niveau Intermédiaire.

dimanche 4 mars 2012

Le débat: le taureau de corrida



PAR CONTRE:

L'existence même du taureau de combat est la corrida.
Le taureau est élevé uniquement pour mourir par l'épée, dans une arène, en se battant contre une autre créature plus faible mais plus intelligente que lui, l'homme.
Ils réaliseront ensemble une oeuvre artistique émouvante, unique, éphémère, mais parfois impérissable dans la mémoire des aficionados.


Publié par Francisco Hidalgo Reyes, élève de français du Niveau Intermédiaire, 1ère année.