samedi 17 novembre 2012

EXECUTIVE MASTER FOOD DESIGN

Une formation totalement innovante à la croisée des univers culinaire, de l'art, du design et de la science.

 

L'Executive Food Design propose à tous les étudiants concernés par le domaine culinaire, artistique et le design, d'approfondir et d'élargir leurs connaissances grâce à la réunion des savoir-faire et des expériences de Chefs, Designers, Artistes, Foodstylists, Scientifiques... , au sein de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles / École Supérieure des Arts.

 
L’Aliment, l'Alimentation, l'Alimentaire et tout ce qui s'y rapporte ou en découle est le centre des réflexions, des études et des expérimentations de ce Master. L’Aliment devient ainsi source de recherches, de création et d'expression. Les étudiants en Executive Master.Food Design voyagent dans le monde de l'alimentaire, de l'art et du design afin d'en apprendre les usages, les habitudes, les significations, les codes, le quotidien, les impératifs, les impondérables. Assistés par un corps professoral extrêmement qualifié, ils apprennent à redessiner les limites de ce domaine et à anticiper le futur. Cette formation tout à fait innovante, grâce à l'enseignement de professionnels de haut niveau et à des stages nombreux et diversifiés, permet aux participants d'accéder la suite à des créneaux professionnels en pleine expansion.
Pour en savoir plus, filez sur:
 
Je me demande si c'est une stupidité de la société développée qui nage dans l’opulence ou un jeu pour des personnes qui se sont considérées artistes eux-mêmes ou qui n'ont rien à faire. Ou par contre, vous pensez que ces oeuvres doivent être dans les musées. Feriez-vous ce master?
 
Publié par María del Sol Pérez Cabrera, élève du Niveau Avancé 1ère année.

mercredi 20 juin 2012

SANS FEU NI LIEU

L’auteur
Fred Vargas est considérée la reine du roman policier française. Elle emprunte son nom de plume au personnage d’Ava Gardner dans La comtesse aux pieds nus, un film de Mankiewicz. Née à Paris en 1957, elle devient une éminente archéologue médiéviste avant de commencer une carrière d’écrivain. Vendus dans une quarantaine de pays, les romans de Fred Vargas ont reçu de nombreuses récompenses en France et à l’étranger. D’autres livres de l’auteur sont Debout les morts, L’homme à l’envers et Coule la Seine.

Le livre
L’œuvre a 44 chapitres de différente longueur. L’action du roman se déroule pendant dix ou douze jours à Paris et à Nevers aux mois de juin et juillet.

Les protagonistes
Voici les principaux personnages à Paris :
- Louis Kehlweiler, l’Allemand. Il a collaboré avec la police.
- Ses amis, surtout Marc Van Dosleer, qui sont des historiens et qui vivent ensemble.
- Clément, principal suspect, et Marthe une ancienne madame qui a pris soin de Clément lorsque celui-ci était petit.
- Loisel, un commissaire.
Et à Nevers :
- Paul Merlin, directeur d’un Institut où une femme a été violée il y a dix ans, et son beau-père Clairmont.
- Thevenin, le sécateur, un jardinier de l’Institut.
- Pouchet, un autre commissaire.

L’histoire
Deux femmes ont été tuées à Paris. Coupable: l’assassin des ciseaux, c´est ainsi qu´on appelle le meurtrier. Clément c’est un jeune homme avec un retard qui joue de l’accordéon dans les restaurants. Il est le principal suspect. Effrayé, Clément cherche et demande de l’aide à Marthe, aujourd’hui bouquiniste et auparavant prostituée, qui était la personne qui avait pris soin de Clément quand il était petit. Marthe connaît Louis et lui raconte toute l’histoire. Celui-ci, collaborateur de la police, les aidera.
Louis commence alors son enquête qui le mènera de Paris à Nevers (où une femme a été tuée il y a dix ans de la même façon et une autre a été violée et aussi tuée) et de Nevers à Paris. Il parlera avec des témoins de cette époque et d’aujourd’hui. Il suivra diverses pistes, par exemple un poème de Nerval et des traces qui apparaissent à côté des victimes.
Pour son enquête il comptera sur l’aide de ses amis historiens, principalement de Marc, qui cacheront Clément chez eux. Tous les deux, Louis et Marc, résoudront le mystère.

Le style
Dans l’œuvre il y a beaucoup de descriptions de personnages, surtout la psychologie des protagonistes c´est ce qui importe l’auteur. Il n’y a pas de nombreuses descriptions de lieux. Elle utilise un langage cultivé (par exemple lorsque parlent les historiens) mais aussi un langage familier ou vulgaire, (lorsque parlent les prostituées et les ouvriers). Fred Vargas utilise presque toujours le passé simple. Aussi, elle emploie le pronom « y » fréquemment.
Grâce à ce que le rythme et l’action sont rapides et au fait que l’intrigue est très intéressante, la lecture du roman est facile et plaisante.
Publié par Fernando Galán Sánchez, élève de la 1ère année du Niveau Avancé.

vendredi 8 juin 2012

LES ALLUMETTES SUÉDOISES (de ROBERT SABATIER)

Les allumettes suédoises est un roman de Robert Sabatier paru en 1969. Ce fut un immense succès de librairie.
Olivier est un jeune garçon d’une dizaine d’année, vivant dans le Paris du début des années trente… Cette histoire commence malheureusement par un événement tragique, la mort de Virginie Châteauneuf, la mère d’Olivier et la belle mercière du quartier, laissant Olivier, gamin de bientôt 10 ans, orphelin, le père étant mort depuis longtemps. Ça fait de lui un petit homme démuni face au monde.
En attendant qu’il soit placé chez un oncle, il vit pendant quelques mois chez son cousin, récemment marié qui occupe un deux-pièces dans le quartier, son quartier, celui de Montmartre, à Paris.
Il n’a qu’une crainte: quitter ce qui fait son royaume, ce quartier de Montmartre où il est né et a commencé à grandir.
Mais malgré sa tristesse, Olivier aime son quartier, ses habitants et comme il ne va plus à l’école, le temps de décider de son avenir, il s’invente une nouvelle vie et de nouveaux camarades… C’est un “gosse des rues”. C’est ainsi qu’il va faire de nouvelles connaissances, avec des personnages hors du commun, des figures chaleureuses et pittoresques, telles que:
- Bougras, un vieil et débrouillard anarchiste solitaire de 74 ans, qui l’emmènera partout et qui l’embauche pour de petits boulots.
- Lucien le bègue, un sans-filiste (radiotélégraphiste) dont la femme , atteinte de tuberculose , va bientôt mourir, qui partage son temps entre sa femme et ses postes de T.S.F.( radio).
- Daniel, un infirme connu sous le nom de l’Araignée, qui lui donnera le goût de la lecture et dont il va comprendre l’absolue misère.
- Albertine Fague, la concierge obèse.
- Mado, qu’on surnomme “La Princesse”, une belle femme dont certains disent qu’elle fait la vie. Le garçon, qui en est amoureux, est initiée par elle aux manières délicates.
- Mac, qui use de la force pour établir sa célébrité de mauvais garçon, apprend à Olivier à se bagarrer, il donne à Olivier des cours de boxe.
- Et ses anciens camarades de classe: Loulou, Toudjourian et Capdeverre.
- Et bien sûr, il y a Virginie, la mère décédée trop tôt mais qui occupe encore toutes les pensées d’Olivier.
C’est dans ce quartier des années 30, plus précisément dans la rue Labat, près de l’avenue Bachelet, qu’Olivier évoluera pendant quelques mois.
Malgré des moments de solitude, des crises d’angoisse qui le ramènent à la dure réalité de sa situation, Olivier rêve de rester avec ses cousins, de rester dans son quartier, de retourner à l’école. Il sait cependant que cela ne restera pas ainsi éternellement; il sait que tout va se chambouler quand arriveront les vacances et tous les départs…
Un roman qui nous décrit avec passion les quartiers de Paris dans les années trente, qui nous donne envie d’y vivre et qui nous surprend lorsqu’on connaît un peu le Paris d’aujourd’hui. De très belles descriptions, des personnages attachants, une vie simple mais tellement belle….
Sous la plume de Robert Sabatier, c’est son enfance qui remonte, avec des noms encore connus, comme les tartines de phoscao (chocolat en poudre pour petits déjeneurs) ou de saindoux saupoudré de sel, la piscine avec le cousin Jean, le cinéma d’avant guerre où l’on pouvait voir un documentaire, les actualités, les réclames, le film parfois à épisodes.
C’est la rue populeuse et sympathique d’avant guerre, au printemps et au début de l’été. C’est la T.S.F. que tout le monde vient écouter en venant s’installer devant chez la concierge, cette rue bourdonnante de vie le soir après le travail.
Ce sont aussi les angoisses des mises à pied, les files de chômeurs s’allongeant sur certains trottoirs, dans l’attente d’un petit boulot pouvant payer la journée ou 2 ou 3 à venir. Une crise avant la grande crise que vit Olivier sans bien la comprendre.
C’est le Montmartre ancien, la rue était un théâtre, il s’y passait toujours quelque chose. Le livre montre les manières de vivre en 1930: l’absence de racisme dans cette population faite de Bretons, d’Auvergnats, d’émigrés d’Europe centrale et d’Afrique du Nord, de Belges, de Juifs…; la télévision n’existe pas, ils écoutent la TSF, on utilise un langage particulier, l’éclairage est au gaz, la baguette de pain constitue un luxe, les écoliers portent des tabliers, on écrit à la plume,…; l’auteur cite les noms des artistes et des chansons de l’époque….
À la fin du roman, Olivier quitte sa chère rue, les larmes aux yeux, pour partir chez sa tante et son oncle (qui a accepté de devenir son tuteur, car le statut de la femme à l’époque ne permet pas à la vraie tante d’être tutrice).
Un livre très touchant, très beau…et triste aussi…
Robert Sabatier est né à Paris en 1923. Orphelin comme son héros, il sera placé sous la tutelle de son oncle typographe. Il pratique plusieurs métiers avant de devenir journaliste pour différentes publications. Il a publié de nombreux romans et recueils de poèmes. Après Les allumettes suédoises, il a écrit une suite à l’histoire d’Olivier qui compte six volumes.
Il dit que ce roman représente un petit accident dans sa vie littéraire. C’était en 1968 et il était à New-York. En se promenant, il a vu des gosses qui pataugeaient dans l’eau et, tout d’un coup, des images de son enfance ont surgi. Il est immédiatement remonté dans sa chambre d’hôtel et il a commencé à écrire. Il n’a pas eu besoin de faire appel à la moindre documentation. C’est un roman traditionnel et sans prétention, écrit avec le coeur.
L’éditeur a trouvé tout cela charmant et délicieux, et sans trop y croire, il l’a publié avec un petit tirage, et après il a été un succès.
L’histoire a été portée à l’écran en 1995. C’est une trilogie télévisée composée des épisodes David et Olivier, Trois Sucettes à la menthe et Les Noisettes sauvages, sous le titre générique des Allumettes suédoises (Robert Sabatier reconnut tous ses personnages derrière leurs interprètes).

Publié par Mamen Pove Álvarez, élève du Niveau Avancé 1ère année.

dimanche 3 juin 2012

"La bicyclette bleue" (1981)

Je vais parler du livre que j’ai lu, intitulé « La bicyclette bleue ». C’est un roman que Régine Deforges a écrit en 1981.
Régine Deforges est une écrivaine française qui a aussi sa propre maison d’édition appelée L’or du temps. Elle est née en 1935 à Montmorillon, en France. Elle s’inspire de son lieu de naissance pour les histoires qu’elle écrit. Pour son oeuvre « La bicyclette bleue » elle a été accusée de plagiat. Mais je parlerai de ça plus tard.
La bicyclette bleue est située dans la période de la 2ème Guerre Mondiale, pendant l’occupation nazie de la France. J’ai lu seulement un livre, mais en réalité c´est une trilogie. Les titres sont :
- La bicyclette bleue qui commence en 1939;
- 101, avenue Henri-Martin qui se déroule pendant 1942;
- Le diable en rit encore dont l´action se situe en 1944.
Une fois achevée la lecture du livre, je me suis rendu compte que l´histoire était incomplète. Je pense que c’est nécessaire de lire les trois livres vu que le premier laisse plusieurs portes ouvertes. Maintenant je devrais lire toute la trilogie, ou même toute la saga.
La saga se complète avec 7 autres livres où les personnages sont les mêmes mais ils sont déjà partis de la France. Ils voyagent en Argentine, à Cuba, ou au Vietnam.
En 2000, le réalisateur Thierry Binisti a fait un film. Il est composé de 3 épisodes. Regardez le début du 3ème épisode :
J’ai eu l´occasion de voir le film au complet sans sous-titres et je n´ai pas eu de problèmes pour le comprendre.
Je vais utiliser les acteurs de ce film pour parler des personnages du livre.
La protagoniste est Léa Delmas, une jeune fille de 17-18 ans. Elle est très belle, la plus belle de la région. Tous les garçons sont pour elle. Elle est égoïste, coquette et capricieuse. Elle aime la vie, aime son père et Montillac. Montillac est la propriété de sa famille. Ils vivent dans un grand manoir à la campagne qui est entouré d’un grand vignoble. Montillac est une grande cave où se fait du vin.
Léa est amoureuse de son ami Laurent d’Argilat. Un voisin qui aime lire et qui n’aime pas la guerre. Cependant, Laurent aime sa patrie et il ira à la guerre pour la défendre. Avec honneur.
Le livre commence avec une fête où Laurent annonce qu’il se va marier avec Camille, sa cousine. Camille est une bonne jeune, généreuse et tranquille. Léa pense qu’elle est ennuyeuse. Elle ne la supporte pas. Ce jour Léa est étonnée parce qu’elle est sûre qu’elle aime Laurent et que Laurent l’aime aussi. C’est pour ça qu’elle lui avoue son amour. Laurent lui dit qu’il l’aime mais qu’il va se marier avec Camille, qui est une bonne femme. À ce momment apparaît François Tavernier, un ami de Laurent. Léa et François se connaîtront et Léa pensera qu’il est insupportable.
La guerre éclate et Laurent doit partir au front de la bataille. Le mariage de Laurent et Camille se célèbre et Léa se fiançaille avec le frère de Camille pour rendre jaloux Laurent. Les hommes partent pour se battre et le frère de Camille tombe, tué. Léa doit garder le deuil : elle devra porter des vêtements noirs.
Pierre Delmas, le père de Léa, part à Paris pour faire des affaires et Léa décide d’y aller avec lui parce que Laurent a un permis. Il vit avec Camille à Paris. Et Léa restera chez ses tantes.
Pendant quelques semaines, elle mène sa vie à Paris. Elle sort avec Camille, elle peut voir Laurent et elle a plusieurs rencontres avec François Tavernier. François est amoureux de Léa, il aime sa liberté, sa manière de vivre. François sait qu’elle aime Laurent et il lui en parle avec ironie. Il lui dit qu’elle tombera amoureuse de lui à la fin.
Léa ne supporte plus de s’habiller en noir et la vie triste.
Un jour, Laurent doit partir à la bataille une autre fois et il demande à Léa de prendre soin de Camille vu qu’elle est enceinte et très délicate. Léa est furieuse mais comme elle l’aime, elle acceptera.
Léa reste à Paris seule avec Camille. Le jour où les Allemands vont arriver à Paris est prochain. C´est alors que François obtient une voiture pour Léa. Léa avec Camille et la fille qui aide Camille, doivent quitter Paris pour aller à Montillac. Camille est enceinte et très malade. Le voyage est dangereux. Ils voient beaucoup de morts sur la route, et elles souffrent des bombardements aériens.
La bicyclette bleue sera le véhicule que Léa utilisera pour emporter le courrier pour la résistance française.
Comme je l´ai déjà dit, Régine Deforges a été accusée de plagiat. Pour moi c’est vrai que le livre est pareil à « Autant en emporte le vent ». Elle a été 4 ans en litige mais finalement elle a été innocentée de ces accusations.
A mon avis, les premières 100 pages sont comme celles de « Autant en emporte le vent ». Au lieu de la guerre américaine c´est la guerre en France.
Pour finir, je dois dire qu’il y a beaucoup de différences entre le film et le livre. Quoique le film raconte l’histoire des 3 livres, le film est un résumé de ces livres.

Publié par Laur Solís, Vázquez, élève de la 1ère année du Niveau Avancé.

samedi 26 mai 2012

LA PETITE MARCHANDE DE PROSE (Daniel Pennac)

En premier lieu et dans l’intention de vous introduire ce livre parmi vos lectures, je vais vous parler un peu sur l’auteur: Daniel Pennac.
Il est un écrivain français d’origine marocaine élevé en Afrique et en Asie du Sud. Il est important que vous connaissiez son origine afin de comprendre quelques particularités des personnages du livre ainsi que l’ambiance vu que le roman se déroule dans un quartier multiethnique, avec des personnages de toutes les nationalités et des personnalités différentes et extravagantes: un chien épileptique qui est comme un autre membre de la famille Malaussène, une chef que le protagoniste appelle “la reine Zabo”, une de ses soeurs qui est très jeune et va se marier avec un homme 40 ans plus vieux qu’elle, les amis de la famille qui sont la plupart d’origine étrangère et dont les histoires sont aussi bizarres ou, au moins, différentes aux histoires des vies de la foule en général….
Le livre dont je suis en train de parler, fait partie d´une série de romans dont les protagonistes sont les membres de la famille Malaussène. Tous ces livres sont des polars, plus que des romans.
Je ne vais presque rien vous raconter sur l´histoire du livre vu que vous-mêmes vous pouvez le lire, par contre je vous lancerai faiblement de petites références sur cet ouvrage et les difficultés que j’ai eues en le lisant.
Au début, la prose porte sur la vie laborale et familiale du protagoniste (Benjamin Malaussène).
Réellement l’histoire commence par un incident de travail qui fait démissionner Malaussène de son poste. À ce moment - le moment de l’incident -  il se souvient d´une phrase qui se répètera tout au long du livre “la mort est un processus rectiligne”.
La lecture, en général, est amusante vu que la prose est remplie de surprises. Un événement totalement étonnant casse le rythme de l´histoire. Il y a un assassinat totalement inattendu dans un des premiers chapitres et puis une tentative d’assassinat et finalement il se passe plusieurs assassinats. À ce moment où l´on commence l’investigation, on découvre qu’il s’agit d´un polar. En effet, toute la série Malaussène s´englobe dans la catégorie des polars.
Je trouve un des moments plus difficiles à lire celui où le protagoniste lui-même est entré dans le coma, du fait que, au début, je ne savais pas vraiment s´il était mort ou dans le coma. À partir de ce moment, il reste en luttant sur scène entre la vie et la mort, et se souvient de la phrase “la mort est un processus rectiligne”…
D´autres difficultés que j´ai eues en lisant, ont été le langage très familier, les métaphores que l’auteur utilise fréquemment et l’imagination du protagoniste, qui plusieurs fois exprime ses pensées mélangées entre les conversations réelles.
Mon opinion personnelle du livre est que, finalement, le livre est amusant et l’histoire bien construite. Les personnages en général, l’ambiance et les réflexions de Benjamin Malaussène décrochent une oeuvre rigolote.
Le style littéraire est génial et différent à d´autres, mais d’après moi l’auteur a trouvé une formule grâce à laquelle il a réussi: une série où dans chaque livre il mélange le style, les personnages particuliers, le mystère et les réflexions intelligentes et rigolotes du personnage.
Pour finir, je vous prie de lire ce livre, ou n´importe quel autre livre du sage Malaussène ou de Daniel Pennac, ou comme l´auteur nous dirait: je vous prie de lire ce que vous souhaitiez le plus.

Publié par Marisa García Soria, élève du Niveau Intermédiaire, 2e année.

vendredi 18 mai 2012

”Stupeur et tremblements” d´ Amélie Nothomb

“Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J’étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j’étais aux ordres de tout le monde.”
Ce premier paragraphe de Stupeur et tremblements, troisième roman autobiographique d’Amélie Nothomb, établit le ton du roman et présente au lecteur la structure hiérarchique de la compagnie Yumimoto, ainsi que la place du narrateur dans cette hiérarchie. Après avoir fini ses études en Europe, l’écrivaine belge de langue française retourne dans son pays de naissance pour travailler comme interprète. Grâce à sa connaissance de la langue japonaise, qu’elle maîtrise pour y avoir vécu jusqu’à l’âge de cinq ans, elle obtient un contrat d’un an dans une prestigieuse firme japonaise, la compagnie Yumimoto.
Cependant, sa vision idéalisée du pays s’avère loin de la réalité et elle est confrontée tout de suite à la hiérarchie rigide de l’entreprise, ainsi qu’à l’autorité oppressive et souvent misogyne de ses supérieurs. En fin de compte, au lieu de monter les échelons de la compagnie, elle les descend rapidement et finit par travailler pas comme traductrice, mais plutôt comme dame pipi dans les toilettes de l’entreprise Yumimoto.
Dès une première lecture, Stupeur et tremblements est à la fois l’histoire prévisible de l’étranger qui ne réussit pas à s’intégrer dans une société dont les normes sociales et culturelles sont très différentes de la sienne et celle de la quête identitaire du narrateur.
Toutefois, à un autre niveau, le roman peut se lire comme une satire de cette société et plus particulièrement du monde du travail japonais, qui vise les hiérarchies sociales et les rapports inégaux de pouvoir qui résultent.
Finalement, son style comique et plein d’esprit lui permet d’éviter l’autodénigrement, ainsi que la sympathie du lecteur.
Dans Stupeur et tremblements, Nothomb prend son expérience personnelle vécue dans la firme japonaise comme point de départ.
Sa critique est basée sur les réalités de l’entreprise japonaise, traditionellement fondée sur le modèle paternaliste et qui exige un fort respect de la hiérarchie, de même qu’une loyauté envers les supérieurs. Les employés commencent toujours au bas de l’échelle et l’individu se définit par l’entreprise, alors qu’à l’Occident c’est l’individu qui compte. Ce modèle sert de cadre à la satire de Nothomb.
La compagnie se transforme également en « lieu de torture », donnant au lecteur une image hyperbolique des abus qui y ont lieu. Quant aux personnages, ils sont tous présentés sous forme de caricature: Son responsable, monsieur Saito, est « un homme d’une cinquantaine d’années, petit, maigre et laid » et monsieur Omochi, le supérieur de monsieur Saito, est « un obèse colérique», « énorme et effrayant, ce qui prouvait qu’il était le vice-président ». Finalement, sa supérieure directe, et le seul personnage féminin dans le roman à part Amélie elle-même, semble incarner l’image parfaite de la beauté japonaise, beauté qu’Amélie idéalise et qu’évidemment elle n’atteindra jamais à cause de ses origines européennes : Fubuki est « plus grande qu’un homme », « svelte et gracieuse à ravir, malgré la raideur nippone à laquelle elle devait sacrifier » et a « le plus beau nez du monde, le nez japonais, ce nez inimitable, aux narines délicates et reconnaissables entre mille ».
Chez Nothomb, l’ironie, de même que le sarcasme et l’esprit, lui permet de s’affirmer malgré les situations oppressives et contraignantes dans lesquelles elle se trouve, ainsi que de renverser les rapports de pouvoir entre les personnages. L’ironie ressort notamment quand elle décrit ses postes de travail. Au cours du roman, plusieurs tâches, toutes humiliantes au point où elles sont comiques, lui sont accordées: photocopieuse, serveuse de thé et de café, distributrice de courrier, tourneuse de calendriers, et ainsi de suite. Finalement, elle est bannie aux toilettes où elle doit finir son contrat comme dame pipi, responsable du remplacement des rouleaux de tissu et du renouvellement des fournitures de papier-toilette au sein des cabinets. Le lecteur est donc témoin de la « foudroyante chute sociale » du narrateur, de sa descente des échelons de la compagnie – d’interprète jusqu’à « nettoyeuse de chiottes ».
Or, malgré la réalité de la situation, sa façon de la décrire est toujours pleine d’esprit et souvent ironique.
Donc les tâches qui lui sont assignées servent uniquement à l’humilier et à renforcer sa position au bas de l’échelle hiérarchique de la compagnie Yumimoto. Pourtant, l’ironie et le sarcasme du narrateur ont pour effet de ridiculiser la situation, ainsi que l’autorité de ses supérieurs. De plus, au lieu d’accepter la position de victime ou de cible de l’humour, elle y participe avec ses collègues.
Une deuxième cible de la satire de Nothomb est celle de la Japonaise et plus particulièrement la place des femmes dans l’entreprise et dans la société japonaise. Fubuki est la seule femme dans le roman, à part Amélie elle-même. Le rapport entre les deux femmes est particulier: d’une part, Amélie l’admire au point où elle la met sur un piédestal, d’autre part elle la hait « au point de souhaiter sa mort » et elle l’appelle régulièrement « son tortionnaire ». Mais ce qui relie les deux femmes sont les assauts verbaux auxquels toutes les deux sont sujettes de la part de leurs supérieurs masculins.
Amélie (et Fubuki) se trouve dans une position de subordonnée par rapport à ses supérieurs masculins. Mais, à travers la satire, elle remet en cause le pouvoir et l’autorité de ces derniers et critique ainsi la place des femmes et les abus de pouvoir dans des établissements dominés par les hommes et notamment dans l’entreprise.
Tout d’abord, elle décrit les rapports homme-femme en termes de violence physique et sexuelle en employant les métaphores du viol et du meurtre.
En comparant les assauts verbaux à l’abus physique et sexuel, l’auteur est en train de juger le traitement des femmes, ainsi que les rapports inégaux de pouvoir, au sein de l’entreprise. De plus, en réduisant la femme à « victime » et à « enfant », elle critique aussi la violence faite aux femmes et surtout le discours qui l’entoure.
Les malentendus fréquents entre la narratrice et ses supérieurs font ressortir des stéréotypes et des clichés culturels. Toutes ses initiatives sont incomprises et sujettes continuellement à des reprobations de ses supérieurs. Elle est accusée à plusieurs reprises d’être une individualiste, ce qui est vu comme un trait occidental: « Vous vous conduisez aussi bassement que les autres Occidentaux: vous placez votre vanité personnelle plus haut que les intérêts de la compagnie » et on lui demande souvent si tous les Belges sont aussi peu intelligents qu’elle.
Les préjugés sont ainsi fondés uniquement sur son apparence (européenne) et non pas sur sa nationalité ou sa culture d’origine. En fait, elle dit au début du roman qu’elle se sent plus originaire du Japon que de la Belgique.
Le dernier composant de la satire qu’on voit chez Nothomb est celui du carnavalesque, soit un renversement temporaire des hiérarchies et des valeurs.
Dans Stupeur et tremblements, puisque le récit est autobiographique, c’est l’auteure qui se donne la parole. En prenant la parole, elle renverse les rapports de pouvoir et, devenant supérieure à ses supérieurs, dénonce la corruption de ces derniers.
Une scène en particulier témoigne de ce renversement. Avec le temps, Amélie devient de plus en plus excentrique et à un moment donné elle commence à passer ses nuits à l’entreprise. Une nuit en particulier, elle vit un changement, un renversement, et elle devient (figurativement) Dieu pour la nuit. Toute seule au bureau, elle enlève ses vêtements, saute de bureau en bureau, crie de joie et se retrouve finalement assise à la place de Fubuki, sa supérieure directe: « Fubuki, je suis Dieu. Même si tu ne crois pas en moi, je suis Dieu. Tu commandes, ce qui n’est pas grand-chose. Moi, je règne. » Ici, on voit une inversion totale des rapports de pouvoir entre les deux femmes (le dominé devient dominant; l’inférieur devient supérieur).
En guise de conclusion, ce roman autobiographique montre les nombreuses couches que peuvent avoir des textes satiriques et ironiques. Ce qui, au premier regard, pourrait ressembler à un recit humoristique des malentendus culturels dans une entreprise japonaise est également une critique importante des hiérarchies sociales et des rapports inégaux de pouvoir qui existent non seulement dans le monde de travail japonais, mais dans la plupart des institutions du monde. La satire permet à l’auteure non seulement de critiquer et ensuite de corriger certaines vices et inepties du comportement humain, soit les rapports inégaux de pouvoir, la condition des femmes et les préjugés culturels, mais également de s’affirmer face aux pouvoirs dominants et de prendre le contrôle d’une situation dans laquelle elle se trouvait totalement impuissante.

Publié par Fernando García Sánchez, élève de 1ère année du Niveau Avancé.

dimanche 6 mai 2012

Excursion à Monfragüe

Le matin avait mal commencé, il pleuvait, les participants ne semblaient pas très contents avec un jour pluvieux pour marcher et pour jouir du paysage et des animaux. Curieusement, au moment où nous sommes arrivés au Parc National de Monfragüe, la pluie s'est arrêtée comme un miracle.
Peu à peu, pendant que nous marchions, les nuages ont laissé sortir quelques rayons timides de soleil. À midi, il faisait chaud.
Grâce à notre guide « volontaire » nous avons pu apprécier, observer et évaluer, non seulement la beauté et la variété d'oiseaux, sinon aussi la variété de la végétation du parc.
C'était un jour parfait de la cohabitation, dans lequel tous ont partagé et joui de cette activité extrascolaire, où la convivialité a été la reine.
Merci à tous et spécialement aux professeurs sans lesquels cette journée aurait été impossible.

Conchi Gallardo

Voici quelques photos prises lors de cette excursion:

Publié par Conchi Gallardo, élève de la 1ère année du Niveau Avancé.

vendredi 4 mai 2012

"Villa Amalia" de Pascal Quignard

Dès la première phrase le lecteur saura de la peine d’Anne Hidden, la protagoniste du roman « Villa Amalia » de Pascal Quignard. Alors Anne nous raconte : « j’avais envie de pleurer. Je le suivais. J’étais malheureuse à désirer mourir ».
Une confession qui est l’annonce du chemin qu’elle fera avec le souhait de changer sa vie. Elle avait 47 ans. Elle se sentait seule et angoissée à cause de la profonde douleur qui la poursuit depuis son enfance.
L’histoire a commencé la nuit dans laquelle Anne a vu, « à travers des feuilles du laurier », son conjoint Thomas avec une jeune fille qui, en apparence, était son amant. C’est la conviction d’Anne, qui ne demandera jamais à Thomas sur cette scène. « Alors elle aperçut Thomas : une jeune femme lui avait pris les mains sous la lanterne allumée, devant l’entrée de sa maison. Thomas cherchait à ôter son manteau. La jeune femme se haussa sur la pointe des pieds. Elle tendit ses lèvres vers ses lèvres ».
Cette nuit-là elle a décidé de l’abandonner et de commencer un long voyage qu’elle arrêtera le jour de la mort de sa mère. C´est aussi cette même nuit durant laquelle l’écrivain nous aura présenté Georges, le protagoniste secondaire et l’ami d´enfance qu’Anne avait oublié, mais qui était heureux de l´avoir retrouvée. À partir de ce jour la vie d’Anne et de Georges seront très près l’une de l’autre, jusqu’à la mort de Georges.
« Villa Amalia », le titre du roman, c’est le prénom de la maison où Anne est arrivée pour cacher sa douleur, sans savoir qu’elle ne pouvait jamais fuir de son enfance, ni de l’histoire d’une famille cassée par la mort du fils et l’abandon du père. Un passé qui perdurait à travers le silence d’une mère qui a attendu durant toute sa vie un mari qui est retourné seulement pour l’enterrement de l’épouse.
Le calme et la tendresse
Face à une protagoniste pas sûre et en évasion de sa propre vie, Pascal Quignard nous fait le cadeau des belles phrases avec lesquelles Georges, le vieil ami, donne au lecteur le calme et la tendresse qu’elle nous vole page après page.
« Aimer aux yeux des enfants c’est veiller. Veiller le sommeil, apaiser les craintes, consoler les pleurs, soigner les maladies, caresser la peau, la laver, l’essuyer, l’habiller. Aimer comme on aime les enfants c’est sauver de la mort » Ce sont quelques-unes des pensées de Georges et que Quignard exprime, avec la maîtrise d’un grand auteur, alternant chapitres longs et courts, dialogues et silences.
Pascal Quignard, considéré comme l'un des plus importants écrivains de la littérature française contemporaine, est un maître de la suggestion et en même temps son écriture est pleine de poésie.
« Villa Amalia », son dernier roman (2006), met en scène un personnage habité par le vœu de tout quitter, de ne plus être soi et d'aller se découvrir ailleurs, selon le point de vu de quelque critique littéraire. Un roman dans lequel la musique est aussi protagoniste. Anne est musicienne et compositrice et son père aussi. Un sujet, la musique, qui revient à la mémoire du roman «Tous les matins du monde» du même auteur.
« Villa Amalia » est une lecture très recommandable et qui a été adapté au cinéma par Benoit Jacquot. Mais il est magnifique aussi le livre « Tous les matins du monde », qui raconte la vie du violiste Marin Marais (1656-1728), surtout pour les personnes qui aiment bien la musique. Elles doivent voir le film d’Alain Corneau et écouter les interprétations de Jordi Saval. C’est l’un des plus beaux films sur la musique que j’ai vu.
Pascal Quignard : l’homme et l’écrivain
Pascal Quignard est né en 1948 à Verneuil-sur-Avre (France) dans une famille d'enseignants. Il grandit au Havre. Son enfance est difficile, il passe par des périodes d’« autisme » et d'anorexie. Adolescent, ses goûts se portent sur la musique, le latin, le grec et les littératures anciennes… Très vite, il est pris par une passion qui est restée la passion de sa vie : la lecture. Il se souvient de lui, vers quatre ou cinq ans, les pieds sur un petit établi, lisant Peau d'âne ou les Contes et légendes de la collection Hachette. "Comme les panoplies de mousquetaires, de cow-boys ou de centurions romains, c'était revêtir des mondes imaginaires." En 1968, il est étudiant en philosophie à Nanterre. Le Mercure de France publie son premier essai, consacré à Sacher Masoch en 1969, mais il faudra Le Salon du Wurtemberg en 1986 puis Les Escaliers de Chambord en 1989, pour révéler Pascal Quignard au grand public. Il a enseigné à l’université de Vincennes et à l’École pratique des hautes études en sciences sociales. Il a fondé avec le président François Mitterrand le festival d’opéra et de théâtre baroque de Versailles.
Pascal Quignard a collaboré longtemps aux éditions Gallimard (lecteur extérieur à partir de 1969, puis membre du comité de lecture en 1976 et enfin en charge du secrétariat général du service littéraire, en 1990). En 1994, il a démissionné de toutes ses fonctions, pour se consacrer uniquement à son travail d’écrivain. Il déclare alors « Je suis plus heureux d’être libre et solitaire ». Le prix Goncourt 2002, obtenu pour Ombres errantes, a été perçu comme le couronnement d'une œuvre à mi-parcours.
Son œuvre, entre romans, essais philosophiques, poésie… est tout à fait inclassable. "Mais encore fallait-il donner une figure, et donc une forme, à défaut d'un nom, à ce projet d'écriture, à cette œuvre qui se cherchait. Toutefois, ce n'est pas à un repos, à une commodité que devait aboutir cette recherche. Elle attendait simplement la possibilité, l'autorisation que l'on se donne à soi-même de continuer, d'avancer, d'errer dirait Quignard. Cette forme ne pouvait donc être fixe; elle ne voulait pas être un carcan, une limite, un enfermement, mais son exact contraire. Quignard connaît trop les séductions de la rhétorique pour y céder sans examen. De plus, l'attraction demeurait pour la fiction, les histoires et les fables, pour tout ce que la fantaisie invente en vue du plaisir et de l'inquiétude. Il était, ce désir, aussi fort et ancré que celui de la spéculation et de la réflexion philosophique. Aussi puissant que celui de l'érudition. Il était essentiel et urgent de ne renoncer à rien, ni à l'astronomie, ni à la mythologie, ni à la science préhistorique, ni à la philosophie chinoise, ni à la pensée arabe ni à l'art oratoire des Latins. Et surtout pas à la littérature." (Extrait d'un article de Patrick Kéchichian, Le Monde, 27 septembre 2002.)
Parmi ses œuvres
Dernier Royaume (Grasset, 2002) : œuvre en plusieurs tomes : Les ombres errantes (tome I) - Sur Jadis (tome II) - Abîmes (tome III)... la suite est à venir.
Terrasse à Rome (Gallimard, 2000) : À Rome au XVIIe siècle.
Vie secrète (Gallimard, 1997 - 1999) : roman qui obtient le grand prix du roman de l’Académie française.
La haine de la musique (Calmann-Lévy, 1996 - Gallimard, 1997).
La nuit et le silence (Flohic, 1995) : un essai sur le peintre Georges de la Tour.
La frontière : azulejos du Palais Fronteira (Chandeigne, 1992).
Tous les matins du monde (Gallimard, 1991 - 1993) : ce livre évoquant la vie du musicien Marin Marais a été adapté au cinéma par Alain Corneau en 1991.
Petits traités (Maeght, 1990 - Gallimard-Folio, 1987 réédités en 2 tomes) : huit volumes de textes brefs écrits à partir de 1981.
Les Escaliers de Chambord (Gallimard, 1989-1991).
Le Vœu de silence (Fata Morgana, 1985) : essai sur René-Louis des Forêts.
Carus (Gallimard, 1980 - 1990) : roman (prix des critiques).

Pour connaître un peu plus de Pascal Quignard et de son oeuvre cliquez sur:
Film « Tous les matins du monde » :
Film « Villa Amalia »:
Interview avec Pascal Quignard:

Publié par Mª Sol Cabrera Pérez, élève du Niveau Intermédiare, 2e année.

dimanche 29 avril 2012

La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur a été célébrée le lundi 23 avril 2012 à l´École de langues de Mérida.

Au programme lors de cette soirée littéraire :
- Célébrer le tricentenaire de la naissance du philosophe et écrivain Jean-Jacques Rousseau (1712-2012), homme qui connut la gloire et les honneurs, mais aussi l’exil, la solitude et le rejet.
2012 est aussi le 250e anniversaire de la parution d'Emile ou de l'éducation et du Contrat social, publiés en 1762.
- Lire: "Lectures de Rousseau".
Nous avons aussi rendu hommage à ce grand écrivain du siècle des Lumières en présentant certains ouvrages, présentations faites par nos élèves de français (Voir photos ci-dessous).
- Partager nos livres coups de cœur.
- Décerner le prix du concours de slogans qui promeuvent la lecture.
- Fouiner dans la Bibliothèque de notre École!
Cet événement a été un point de rencontre important pour tous !
Et pour finir voici quelques photos prises lors de cette soirée, une soirée pleine d’échanges, de sourires et d’idées.
Le slogan gagnant : « Lis, donc je suis » .
Auteur : Jésus Angel Martínez Guerrero, élève de la 2e année du Niveau Intermédiaire.
Toutes nos félicitations !

Merci aux nombreux élèves de français d’être venus tout au long cette soirée littéraire et d’avoir manifesté votre intérêt pour cet évènement qui sera renouvelé.

Publié par Carmen Caballero