dimanche 14 juillet 2013

LA PETITE FILLE DE MONSIEUR LINH DE PHILIPPE CLAUDEL

Ce livre aborde l´histoire d´un petit vieillard qui abandonne son pays natal ravagé par la guerre. Il emporte avec lui une valise contenant une photographie et un peu de terre de son village et aussi un bébé: Sang Diû, sa petite-fille qui ne pleure jamais et qui est toujours calme (Ses parents sont morts dans la guerre.). Il laisse son pays et arrive à un autre très éloigné, mais ici il ne connaît personne, il ne reconnaît pas l`odeur du pays. Ça ne lui fait rien ressentir. Il reste dans un dortoir avec des gens qui parlent la même langue que lui mais, personne ne lui parle, au contraire, les familles se moquent de lui. Il est complètement seul avec sa petite-fille. L´homme souffre en silence. Il ne veut pas manger : il ne reconnaît pas la saveur du repas. Un jour il trouve un monsieur assis sur le banc d`un parc, il deviendra son ami, son espoir. Monsieur Bark, son ami, lui parle et il ne comprend rien, toutefois il aime sa voix, son ton. Grâce à Monsieur Bark le pays aura un nouveau visage et un nouveau parfum. Les sentiments de M. Linh se bousculent au fur et à mesure que la lecture avance. 
L´histoire est simple, cependant pas le contenu. Depuis le premier moment le lecteur se sent familiarisé avec le sentiment de M. Linh : la solitude, l’odeur, la condition pénible et hostile de la guerre, l`immigration et après l`amitié, l`amour, le courage, l`espoir…. 
Ce n’est pas un roman triste, les deux hommes entretiendront une amitié au delà des mots, avec des gestes et des tons dans la tristesse et le bonheur et dans l`espoir. 
L`auteur utilise un langage descriptif, les phrases sont courtes, l`écriture est finie et précise, il ne manque rien ni ne reste rien à dire. 
C`est un livre bouleversant. Il touche en plein coeur. 

 Publié par Mª Paz Romero Moreno, élève de la 1ère année du Niveau Avancé.

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