samedi 20 octobre 2018

L´assouvissement d´une passion : la sériephilie. Et le dévouement de son armée de sériephiles boulimiques, débordés, fidèles ou exigeants.

Êtes-vous fan, accro aux séries ? Est-ce votre péché mignon ? N’en manquez-vous pas un épisode ? Engloutissez-vous une saison d´un coup ou les grignotez-vous ? Vous vantez-vous d’avoir de vastes connaissances dans ce domaine ? 

15 commentaires:

  1. Je viens de lire avec une grande attention cet article et cela me réconforte énormément de m’observer comme une personne de son temps, actuelle, presque « normale », qui dispose des mêmes addictions, défauts et attachements que la plupart des personnes et qui parcourt par une évolution standard (boulimique, exigeant…). Actuellement, je dois avouer que je me sens débordé et je ne consomme rien du tout issu de la télé, seulement quelques instants à la fin de la journée pour faire en sorte de m’aider à m´endormir.

    Je suis la quotidienneté à travers la presse écrite, c’est ma nouvelle drogue, les nouvelles.

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  2. J'adorais les séries. Toutes les séries. De tous les genres. Ô ! combien de moments de rires, de sourires, de pleurs, frissonnants, angoissants, intrigants, effrayants… devant la télévision !

    Mais malheureusement, cette ancienne "Fidèle" de ses séries préférées s´est mutée en une «Boulimique» absolument débordée par l’envie de tout s´empiffrer, et a succombé à l'infernal esclavage d'un plaisir conditionnant sa vie et ayant cessé d'être amusant.

    Cependant, la désintoxication est possible, je suis en train d’apprendre à être une specta-trice hyper exigeante et j’ai recommencé à jouir des séries télévisées, mais sans oublier de « vivre ».

    MJ Delgado

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  3. De nos jours, le visionnage de séries est devenu une pratique quotidienne. Des mots comme HBO ou Netflix ont été introduits dans nos dictionnaires et s´amorcent à être des sujets d'analyse très récurrents.
    On trouve des séries de toutes sortes: historiques, drolatiques, de guerre, de super-héros, fourmillant de personnages agaçants, chiants, de vauriens ou, par contre, de héros tellement beaux, si élégantissimes ou fort vulgaires.
    Cependant, comment devrions-nous agir de manière à ne pas être démodés en question de séries? Y a-t-il un type de série pour chaque personne? Serons-nous en mesure de voir toutes les séries que la Toile nous fournit? Toutes ces questions et bien d´autres ont été ciblées dans l'article "Telerama".

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  4. De nos jours, les séries, la plupart d’entre elles, sont véritablement très bonnes, elles appartiennent sans aucun doute au septième art... Pareil à ce qui se déroulait lors des toutes dernières décennies, dans les musées dévoués à la peinture, où l´on assistait à la montée en puissance de l´hurricane nous faisant voir l’art dans d´autres espaces, comme les graffiti. En d´autres mots, le cinéma est en train d’avoir un magnifique copain ou en revanche il devrait trembloter à cause de l´effroyable concurrence des séries... Voilà le choix !

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  5. Cela fait 4 ou 5 ans que je suis devenu sériephile. Quelle en est la raison?

    Je suis absolument convaincu que la cause ce sont les maintes opinions que mes collègues faisaient couler: tous s´égosillaient en parlant de la si renommée série à la mode: "Game of Thrones". J'ai vu le premier épisode et actuellement, je dois vous avouer que j´y suis véritablement tout à fait accro. À partir de ce moment-là, une redoutable pulsion irrépressible m´a entraîné à dévorer tous les épisodes. Après ça, j'ai continué à assouvir cette passion avec bien d'autres séries: Los Soprano, Narcos, The good wife, The crown, etc.
    Et quelle en a été la conséquence? J'ai complètement délaissé la lecture qui jusqu'à ce moment était ma GRANDE passion.

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  6. Quant à mon palais, je m´asseyerais, dans le restaurant du vaste menu des séries, à la table avec les plus éxigeants vu que je n´avale n´importe quoi, seulement les plats les bien cuisinés que je puisse enregistrer pour voir petit à petit, desquelles j´aime mieux celles appartennantes au domain de l´inoubliable, en particulier de l´émouvant.

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    1. En tenant compte des goûts de mon si cher palais, je m´assiérais dans le restaurant du vaste menu des séries, à la table côtoyant les plus exigeants vu que je n´avale pas n´importe quoi, seulement les plats les mieux mitonnés que je pourrai enregistrer afin de constater, petit à petit, ceux que j´aime davantage, surtout ceux qui appartiennent au domaine de l´inoubliable, en particulier de l´émouvant.
      Texte révisé et corrigé.

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  7. Quant à moi, ce dont je raffole c´est de dédier mon temps libre – à vrai dire, il ne m´en reste vraiment pas beaucoup – à bouquiner un excellentissime roman, ausculter de temps à autres les brumes des savoirs occultes, m´assoupir en écoutant de la musique grégorienne, etc. Bien que je sois absolument convaincue que les séries peuvent regorger de milliers d’aspects culturels hyper fascinants voire captivants, cependant elles engendrent une telle effroyable addiction qui n'est sans aucun doute pas saine. Un phénomène ahurissant !

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  8. Ah,non!
    Je ne suis pas du tout accro ou addicte aux séries longue durée actuelles, gorgées de violence, de crimes, de sexe et de toute sorte de trafic qui ne sont en réalité que le reflet de notre société.
    Inutile en plus d´infiltrer cette situation quotidienne dans nos foyers.
    Il y a tout lieu de croire qu´à travers le petit écran, on veuille nous rabâcher ces scènes pour influencer nos mentalités et nous faire un lavage de cerveau afin de nous mener à la conclusion qu´il n´existe rien d´autre dans la vie. L´espérance en un monde meilleur semble être bannie de nos jours.
    À qui profitent cette manipulation et cet état de choses? Qui y trouve son compte?

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  9. Sériephile? Non, pas spécialement.
    Je dois reconnaître que dans mon cas, la balance s´incline plutôt du côté d´un bon film avec tous les ingrédients: intrigue, mystère, amour, action, mise en scène soignée et, surtout, un bon argument avec une fin finissant en beauté.
    À défaut, l´épisode d´une série à l´usage, peut servir s´il n´y a pas un documentaire intéressant à voir.
    Mais de là à me fidéliser, et bien non! Aucune chaîne de télé ne pourrait compter sur moi pour augmenter son "share" et ses recettes.
    Les séries se ressemblent toutes quant à sexe, délits de tous genres, destruction, déchéance morale de la jeunesse et de la société et avenir apocalyptique, ce qui fait qu´une fois que l´on a vu un épisode, on peut dire que l´on a tout vu. Donc, où en est l´intérêt?
    Pour moi, aucun, nul.
    Niet! Je refuse de suivre la marée et de m´engloutir sous les eaux de la manipulation morale.
    Vivement un peu d´air frais!


    Anne Marie Cabrejas Melgarejo

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  10. J’ai beau me refléter dans un des archétypes, je ne vois qu’une image diffuse.
    J’éprouve une immense et étrange angoisse pour les Boulimiques. Impossible de vivre comme cela ! Le Fidèle me renvoie au chagrin du mari cocu. Tellement il était attaché à l´héroïne de sa série bien aimée, qu’il ne s’était pas rendu compte qu’elle l’avait déjà quitté à la sixième saison. Il en a appris grâce à son ami le Boulimique, qui partage avec lui l'abattement.
    Quant à l’Exigeant, je crois que la lassitude l´a amené à se spécialiser, tout juste pour cacher que son âge marche plus vite que son esprit. Carrément, il est déprimé, tellement il regrette son ancienne vie boulimique. Dans ce sens, il ressemble un petit peu au Débordé ; tous les deux sont arrivés au même point, ce dernier par la réalité, l´autre par la voie métaphysique.
    Il est évident que je n’aime pas beaucoup les séries.

    Publié par Pepe Sereno

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  11. De nos jours, le visionnage des séries c´est une pratique quotidienne. Il existe des productions de toutes sortes : d'épouvante, historiques, d'amour, d'action, d'espionnage, dystopiques…
    Cependant, moi, j'apprécie plutôt les séries d'aventure, de personnages voyageant autour du monde, nous montrant de nouvelles perspectives. Regarder ce genre, à mon avis, cela nous offre une vision plus juste et profonde d'une autre culture ou d'un autre pays.
    Quant à la vaste panoplie de personnages de séries, on peut souligner la figure du vilain. Ce personnage infâme, impitoyable, impassible et mesquin s´y trouve présent de plus en plus afin d'ajouter et de garantir à l'histoire davantage d´intrigue et d'incertitude.
    Par rapport au public qui suit les séries avec une périodicité fréquente (les sériephiles), nous pouvons distinguer entre boulimiques, débordés, fidèles ou exigeants. Ainsi, en tenant compte de mes goûts, le type qui me représente le plus c´est le boulimique du fait que j'ai besoin de voir les épisodes sans arrêter tel qu'un patient qui est perfusé; je ne me sens pas tranquille jusqu'à ce je m'empiffre de tous les épisodes d'une série. En outre, j'adore énormément lire les critiques et les résumés en ligne de sorte à gagner du temps.
    Cependant, je tiens quand même à vous avouer que je m'identifie parfois avec le débordé en regardant des courts-métrages ou des mini-séries vu que je déteste les productions longues ou les films-fleuve.

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    1. Le commentaire posté ci-dessus a été publié par María Isabel Rosado, élève de français à l´École de langues d´Almendralejo.

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  12. Mon fils a été toujours un jeune très curieux. Il posait des questions aux enseignants et, cependant, ils lui ont souvent suplié de se taire.
    Le milieu scolaire se trompe, à mon avis, en visant à transmettre des contenus et des dogmes au lieu de pousser à la jeunesse à cultiver le doute, à remettre les choses en question. Un esprit critique prend des racines s'il est arrossé, et, vu qu'il sert à premunir contre les mensonges, les idées préconçues, les supercheries... À quoi bon atteindre pour éveiller cet esprit dont on a autant de besoin ?

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